Vous sentez-vous coupable de ce que vous mangez ou buvez?

Annonce EB_300X250_fille_regard.jpgAvez-vous déjà fait une liste de ce que vous aimez manger ou boire qui est considéré comme « mauvais » pour la santé ou qui fait grossir ?

Je vous suggère de prendre quelques minutes pour y réfléchir avant de continuer votre lecture. Pourquoi ? La raison est bien simple : pour vous aider à prendre conscience du sentiment de culpabilité que vous ressentez lorsque vous consommez certains aliments et boissons.

Souvent, des personnes affirment qu’elles ne se sentent pas coupables alors qu’elles disent des phrases comme "J’ai encore triché" ; "J’aurais dû arrêter de manger plus tôt, je me sens gonflé" ; "J’ai exagéré". Même si ces expressions démontrent un sentiment de culpabilité, les personnes ne le sentent pas. C’est ce qu’on appelle être dans le déni.

Depuis trente ans, je fais des recherches sur les liens qui existent entre notre façon de manger et notre état psychologique. À ce jour, je n’ai jamais rencontré personne qui ne ressent jamais de culpabilité au sujet de son alimentation.

Il est très important d’être conscient de nos sentiments de culpabilité, car ils sont toujours accompagnés des désirs d’arrêter, de changer ou de nous contrôler.

Quand la culpabilité est grande, on se contrôle beaucoup et le même comportement se répète.

Moins nous acceptons un comportement, plus celui-ci persiste et moins nous nous aimons.

Plus nous l’acceptons, plus nous écoutons nos vrais besoins et plus notre vie s'améliore.

Il se peut que vous croyiez arriver à TOUJOURS vous contrôler, mais c’est impossible. Comme beaucoup de personnes, vous êtes probablement facilement dans le déni de vos comportements.

Voici un exemple pour vous aider à identifier si cela vous arrive de perdre le contrôle. Une de mes connaissances a l'habitude d'affirmer qu'elle ne boit jamais. Par contre, lorsqu'on lui propose du vin lors d'un repas, elle répond : un tout petit peu, je vais faire une exception ce soir. Elle ne se rend pas compte qu'elle en prend un petit peu plusieurs fois au cours de la soirée.

Les personnes qui ont ce genre d'attitude croient que c’est à cause de leurs excès qu’elles ne se sentent pas bien, ont des problèmes de digestion ou prennent du poids. Elles ne réalisent pas que ce ne sont pas les aliments, mais bien leur attitude qui cause les problèmes.

Ce que j'ai observé depuis plus de 30 ans, c'est que quand des personnes ne se sentent pas coupables de leurs excès et n’ont ensuite aucun problème, c'est qu'elles ont accepté le fait d’avoir été excessifs à ce moment-là.

Si vous vous contrôlez souvent, un jour, vous ferez comme tout le monde : vous perdrez le contrôle, soit dans l’alimentation, soit dans un autre domaine. Personne n’arrive à se contrôler indéfiniment. Nous avons tous des limites aux plans physique, émotionnel et mental.

Le secret pour arriver à ne plus vous sentir coupable est de vous donner le droit, POUR LE MOMENT, d’aimer des choses qui ne répondent pas nécessairement à un besoin de votre corps.

Dans le domaine de l’alimentation, le grand pouvoir de l’acceptation existe aussi. Plus vous vous acceptez tel que vous êtes, surtout quand vous n’êtes pas tel que vous le voulez, plus vous constaterez que votre comportement change. Sans faire d’efforts, vous serez de plus en plus souvent tel que vous voulez être, c’est-à-dire vous parviendrez par exemple à diminuer votre consommation. La notion spirituelle d’acceptation est très difficile à comprendre intellectuellement ; il faut l’expérimenter pour en constater la véracité.

Quand j’ai envie de manger ou de boire quelque chose dont mon corps n’a pas besoin, afin d'arriver à l'accepter, je me demande quel besoin je tente de combler par cet aliment ou cette boisson. Ce qui ne répond pas à un besoin physique répond à un besoin psychologique. Très souvent, la réponse est que cela m’aide à me récompenser. J’assume donc qu'à ce moment je ne trouve pas d’autre moyen pour me récompenser, mais qu’un jour j’y arriverai plus facilement.

Il est important de vous souvenir que vous ne devez rendre de compte à personne. C'est à vous de prendre votre responsabilité, c'est-à-dire d'assumer les conséquences de vos décisions. Ainsi, en vous donnant le droit d’être humain, d'avoir des forces et des faiblesses, vous vous aimerez davantage. Vous répondrez à la vraie raison d’être de tout un chacun : nous aimer autant dans nos aspects positifs que négatifs.  

En vous donnant le droit d’être humain, vous pourrez aussi accepter les autres tels qu’ils sont. Voilà la clé du bonheur sur Terre.

Avec amour,

Lise Bourbeau

Voici des suggestions pour entreprendre une démarche intérieure plus en profondeur sur le sujet de cet article : 

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