Faire le lien entre la blessure de rejet et la maladie grâce à nos parents

Nous souffrons tous de la blessure de rejet, mais à des degrés différents. C’est la blessure la plus souffrante... 

La blessure de rejet est la première parmi les cinq blessures de l’âme à être éveillée. Elle est activée dès la conception par le parent du même sexe, car celui-ci a aussi souffert et souffre encore de cette blessure avec son parent du même sexe. 

Pour ceux d’entre vous qui ont lu le livre sur le sujet, je vous rappelle que même si la blessure de rejet n’est pas très apparente dans le corps d’une personne, cette blessure existe bel et bien. Elle est par contre tellement niée par cette personne qu’elle se retrouve dissimulée, enfouie sous ses autres blessures. Elle est surtout bien cachée par la blessure d’injustice qui, elle aussi, est activée par le parent du même sexe. 

Je dis bien activée et non induite par ce parent, car nous avons déjà cette blessure inscrite dans notre âme depuis des vies précédentes et nous sommes toujours attirés par des parents qui ont des plans de vie semblables au nôtre, ce qui implique qu’ils activent de part et d’autre ces blessures. 

Si vous vous apercevez que votre blessure d’injustice est plus souvent présente, ça ne veut pas dire que vous ne vous sentez pas aussi rejeté. La douleur du fuyant (blessure de rejet) est tout simplement enfouie, emprisonnée derrière votre carapace de rigide (blessure d’injustice) qui vous fait agir autrement. La souffrance s’accumule donc de plus en plus en vous. 

Étant donné que c’est la blessure de rejet qui est la plus souffrante parmi les cinq blessures de l’âme, notre ego fait tout son possible pour que nous ne la ressentions pas, croyant que nous ne pourrons pas gérer cette douleur. C’est ce qui est appelé FAIRE DU DÉNI. 

C’est lorsque nous arrivons à notre limite de souffrance enfouie et que nous refusons d’en être conscient qu’une maladie importante se manifeste. 

C’est comme si on tirait sur un gros cordon depuis notre naissance et que celui-ci finissait par se casser. Chez les personnes atteintes de cancer par exemple avec lesquelles j’ai travaillé, j’ai constaté que les deux blessures de rejet et d’injustice étaient bien présentes. Voilà pourquoi le message dans le corps physique est si important. La maladie ne provient pas de l’extérieur, mais bien de l’intérieur de la personne. Elle est donc activée en premier lieu par la blessure de rejet et par la blessure d’injustice venant se superposer par après, contribuant ainsi à ce qu’une personne atteigne ses limites émotionnelles, pour ensuite générer les cellules à perdre le contrôle. 

Je précise que lorsqu’une personne porte son masque de rigide, elle est consciente de vivre de la colère, mais elle se contrôle beaucoup, croyant qu’il n’est pas bien d’exprimer sa colère. Ce n’est qu’une personne rigide qui peut arriver à se contrôler ainsi. Ce n’est pas le cas pour le fuyant, car celui-ci n’est pas conscient de se sentir rejeté, car il ne veut pas sentir la douleur et préfère faire du déni. Vous vous rendez donc compte qu’entre le déni du fuyant et le contrôle du rigide, il est facile de comprendre qu’une personne finisse par arriver à sa limite d’endurance. 

Blessure

 

Masque

Rejet

=

Fuyant

Injustice

=

Rigide

 

Le rigide se croit imparfait s’il est aux prises avec la maladie et aura beaucoup de difficulté à l’avouer, même s’il en est conscient. S’il se soigne, il le fera en cachette. Il se fait même une gloire de dire qu’il ne prend jamais de médicaments et qu’il ne voit jamais le docteur. 

Le fuyant pour sa part nie qu’il est malade et ne voit donc pas le médecin ou ne parle pas de ce qu’il vit, car il éprouve beaucoup de peurs à l’idée de déranger les autres avec ses problèmes. Vous pouvez donc comprendre pourquoi les personnes fuyantes et rigides ne peuvent sentir ou s’occuper des nombreux signaux qu’ils ont reçus de leur corps avant d’en recevoir un très important, comme le cancer. 

La haine et la blessure du rejet 

Plus une personne souffre de rejet et plus cette dernière développe de la haine pour son parent du même sexe qui fut son premier modèle, car il représente ce qu’elle ne veut pas voir d’elle-même. Il est impossible pour une personne indifférente de haïr quelque chose ou quelqu’un. Pour haïr, on doit éprouver beaucoup de sensibilité. 

On constate donc que la haine n’est pas une indication de méchanceté, mais plutôt d’un grand manque d’amour de soi qui lui est reflété par les autres. 

Par ailleurs, ce sont ces deux blessures qui font souvent passer les gens pour des êtres « froids ». Particulièrement habiles à cacher leur grande sensibilité, à bien la refouler au plus profond d’elles-mêmes, ces personnes ne savent pas comment gérer cette sensibilité. Elles croient que le fait de ne pas sentir est une façon de moins souffrir, alors que la souffrance s’accumule de plus en plus en elles en agissant de la sorte. 

Il est intéressant de faire le lien entre le sentiment d’impuissance relié à la haine et à une maladie importante : le corps est devenu impuissant à arrêter les cellules nocives de se multiplier. Ce sont ces mêmes cellules qui ont pris le pouvoir et qui se sentent toutes puissantes. Il en est ainsi pour de nombreuses maladies. Elles reflètent le grand pouvoir que la haine a pris dans la vie de la personne souffrante. Cette dernière reçoit donc le message qu’il est grand temps pour elle de reprendre contact avec sa puissance intérieure, et ce, en entretenant l’amour d’elle-même plutôt que la haine et le mépris. 

Il est important par contre de savoir que la maladie ne se développe que lorsque cette haine est occultée, qu’elle la nie et vit toute sa douleur dans l’isolement. Celui qui peut s’avouer et l’avouer aux autres qu’il hait son père, n’aura probablement pas de cancer, mais pourrait par contre faire face à d’autres problèmes de santé à la longue. 

L’ego nous fait nier complètement le fait que nous ayons pu haïr notre parent du même sexe, car l’une des croyances de la blessure d’injustice est que ce n’est pas juste et pas bien de haïr ses parents, que nous devrions être un enfant reconnaissant et parfait. Notre ego ne sait pas par contre qu’en n’avouant pas d’en avoir voulu à ce parent, il nous sera impossible de faire la paix avec lui et de nous donner de l’amour. 

Pour vous aimer, il ne vous reste qu’à vous accepter tel que vous êtes avec vos défauts et qualités et surtout en tant qu’être humain vivant toutes sortes d’expériences en acceptant de les vivre en tant qu’humain et non en tant qu’être parfait. Ainsi nous cesserons tous de nous laisser influencer par notre ego qui vit sans cesse dans le bien ou le mal et toujours en train de juger plutôt que d’accepter notre condition humaine. 

N’oubliez pas que les gens autour de vous (et votre parent) sont là pour vous aider à devenir conscient de ce que vous n’acceptez pas encore de vous-même. 

Saviez-vous que j’ai écrit un livre sur le lien entre la blessure de rejet et le cancer (ou toute maladie importante) ? Il s’intitule Le cancer, un livre qui donne de l’espoir

En conclusion, plus vous serez conscient, plus vous vous aimerez, et plus rapidement vous sentirez les moindres signaux que votre corps vous envoie. Souvenez-vous que votre corps est votre plus grand ami.

Avec amour, 

Lise Bourbeau

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