Trois secrets pour mieux se vendre
29 mai 2017
Même si vous n’êtes pas dans le domaine de la vente, vous verrez qu'en fait nous sommes tous des vendeurs.
Que nous vendions des produits, que nous cherchions à motiver une personne, que nous voulions persuader quelqu’un d’une bonne idée ou que nous ayons besoin de nous vendre, il y a trois secrets à respecter afin que tout se passe bien.
- Ce que vous ressentez est plus important que la connaissance que vous possédez.
- Faire ressentir à l’autre que ce que vous voulez lui vendre a plus de valeur pour lui que pour vous et que vous n’essayez pas de le contrôler.
- Soyez vrai et sincère.
Ces trois points à mémoriser sont aussi importants les uns que les autres :
Prenons l’exemple d’un parent qui veut motiver son garçon de 17 ans et lui vendre l’idée de continuer ses études au lieu d’arrêter comme celui-ci le désire.
- Ce parent doit se souvenir que la majorité des gens adhèrent à une idée (ou achètent un produit) en se basant premièrement sur ce qu’ils ressentent. On a un coup de cœur ou pas. Ensuite, le rationnel prend le dessus en vérifiant ce que ça implique au niveau du temps, de l’argent (la qualité du produit), etc. La plupart d'entre nous ne réalisent pas que nous essayons de nous convaincre que c’est notre partie rationnelle qui a fait un choix. On ne veut pas admettre avoir décidé sur un coup de cœur.
Si le parent parle de statistiques et d’exemples d’hommes qui n’ont pas réussi à bien gagner leur vie parce qu’ils n’avaient pas de diplôme universitaire, cela n'aura aucun effet sur l’enfant. Même si le parent a raison et que tout ce qu’il dit est vrai, son fils pourra ressentir qu'il parle de lui-même, de ce qu’il croit, de ce qu’il connaît et n'est pas en contact avec ses sentiments à lui.
Ce parent peut donc, pour commencer, trouver un moyen d’éveiller l'intérêt, avant de parler de détails plus rationnels. Un excellent moyen est de faire parler l’enfant de ce qu’il veut ou ne veut pas pour lui-même quand il pense à son avenir. Le faire parler de ce qui l’allume afin de mieux le guider.
- L’enfant a besoin de sentir que le parent veut surtout qu'il soit heureux, qu'il est vraiment intéressé à sa réussite professionnelle et que, quelle que soit sa décision, il respectera son fils en sachant que c’est de son avenir qu’ils sont en train de parler.
Quand vous voulez vendre une idée à quelqu’un ou à vous-même, soyez alerte à l’interférence de l’ego. L’ego se sent menacé avec tout ce qui est nouveau, donc il est normal et humain que l’ego résiste et trouve des raisons qui semblent bien fondées pour nous faire résister. Notre ego croit que nous ne pourrons pas faire face aux conséquences et il est convaincu de nous aider. Comme il est impossible pour l’ego de connaître les besoins d’une personne, car il n’est constitué que de mémoires passées, il est convaincu que notre vie sera plus paisible si nous demeurions toujours dans les habitudes et le connu. Quand nous écoutons notre cœur au lieu de notre ego, nous sommes ouverts aux choses nouvelles et capables de dire oui à des nouvelles idées.
Dans la situation précitée, le parent doit aider son enfant à revenir à ce qu’il veut pour lui-même et comment il se sent. Pour l’aider à ressentir, on peut énumérer différentes options et vérifier au fur et à mesure le degré de satisfaction de 1 à 10. Le parent peut demander à son enfant de fermer les yeux et de faire cet exercice pendant que le parent énumère les différentes options.
- Tout humain ressent immédiatement quand quelqu'un est vrai et sincère. On ne le sent pas seulement avec notre corps émotionnel. Il est prouvé que nous utilisons des muscles du visage différents quand nous sommes vrais que quand nous ne le sommes pas. Notre gestuelle et notre regard sont aussi différents. Même si nous n’avons jamais étudié ce sujet, nous le savons intuitivement. Nous savons facilement par exemple si un sourire est sincère ou non. La personne sourit seulement avec ses lèvres et pas avec ses yeux.
Si le parent fait semblant d’être positif et encourageant alors qu’en réalité il a peur ou il se sent coupable de quelque chose, son discours n’aura aucun effet sur l’enfant. Pour commencer, il serait donc conseillé qu'il fasse part à son enfant de ses propres peurs afin que celui-ci demeure ouvert.
De plus, il est très important de toujours se rappeler que si nous utilisons la peur, nous alimentons les peurs de l’ego, chez nous et chez l’autre.
Par exemple, si le parent dit à son enfant que s’il ne fait aucune étude, il en arrachera toute sa vie, il vivra dans la pauvreté, il ne sera pas reconnu, etc., c’est le moyen le plus sûr pour que celui-ci soit encore plus en réaction et fasse tout le contraire de ce qui ferait plaisir à son parent.
Nous avons tous, sans exception, la capacité d’être d’excellents vendeurs, dans notre vie personnelle ou professionnelle, si nous respectons ces trois secrets. Toute nouvelle habitude s’acquiert avec de la pratique.
Avec amour,
Lise Bourbeau
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