Avez-vous autant d'énergie que vous le désirez?
Selon un grand scientifique américain, le corps humain aurait assez d'énergie pour éclairer, pendant un mois, une ville comme New York!
Alors pourquoi ne sentons-nous pas cette énergie? Tout simplement parce que nous ne l'exploitons pas de la bonne façon. La plupart des gens ont tendance à s'en servir pour se détruire au lieu de l'utiliser pour le maintien de leur santé physique, mentale et émotionnelle et pour leur guérison.
Chaque fois que nous sommes décentrés, nous puisons dans notre réserve d'énergie, tandis que lorsque nous sommes centrés, nous sommes « branchés » à l'énergie universelle qui alimente tout ce qui vit sur la planète.
En effet, tout ce qui vit est connecté à cette énergie universelle grâce à l’énergie tellurique (la Terre) et l’énergie cosmique (le soleil) qui circule sans cesse de bas en haut et de haut en bas d’une façon naturelle. On peut comparer cette énergie naturelle à une batterie qui nous alimente sans cesse.
Le seul obstacle à sa circulation est la peur pour soi. Toute peur nous indique que nous ne sommes plus en contact avec notre puissance divine. La peur pour soi est présente dans chaque accusation – de soi et des autres – c'est-à-dire dans chaque critique, chaque émotion, chaque culpabilité, chaque colère, ainsi que chaque peur vécue pour une autre personne.
Comment arriver à demeurer centré le plus souvent possible? Il est évident que c’est très difficile à cause de l’ego qui nous contrôle presque toujours. Voici trois suggestions importantes pour demeurer centré, vous assurant ainsi que votre énergie circule sans blocage.
Demeurer dans le moment présent. Chaque fois que vous pensez au passé avec des regrets, un malaise ou de la souffrance, non seulement vous ne vivez pas votre moment présent, cela nuit également à votre futur. Vous avez peur que la même chose arrive dans le futur ou vous vous empêchez d’écouter vos besoins à cause de votre perception du passé.
Prenons l’exemple de madame qui a vécu trois relations amoureuses difficiles. Tant qu’elle ne lâchera pas prise du passé, elle aura peur de s’engager dans une nouvelle relation et toutes les heures passées à revivre ses peurs bloquent son énergie.
Un bon moyen pour demeurer dans le présent est d’avoir de la reconnaissance pour ce qui se passe dans le moment présent et prendre la bonne habitude de dire merci à la vie aussi souvent que possible. Avoir des buts à court et à long terme et rester centré sur ces buts est un autre bon moyen.
Être responsable plutôt que coupable. Chaque accusation crée un blocage d'énergie. La peur contenue dans la culpabilité – qui est une accusation de soi – vous prive d’énergie. Chaque fois que vous jugez ou critiquez une autre personne en essayant de la culpabiliser, vous bloquez aussi votre énergie. Si vous pensez être responsable du bonheur de vos proches et que vous essayez sans cesse de les contrôler en croyant que c’est votre façon de les aimer, vous vivez certainement beaucoup de culpabilité.
Être responsable, c’est savoir que chacun crée sa propre vie. C’est accepter ce fait en sachant que chacun doit assumer les conséquences de ses actions et ses décisions et surtout ses perceptions des événements qui sont influencées par ses croyances.
Par exemple, vous vous sentez coupable d’avoir mangé ou bu quelque chose que vous considérez comme non bénéfique pour vous (votre perception et votre croyance). Être responsable c’est vous autoriser à avoir agi ainsi en étant bien conscient que cette journée-là vous avez compensé un certain vide en mangeant ou en buvant. C’est votre corps, votre vie et vous n’avez de comptes à rendre à personne. Vous verrez que les conséquences sont bien moindres quand vous acceptez le fait d’être un humain qui ressent parfois des manques.
Il en est de même quand vous voyez un proche qui compense d’une façon que vous considérez comme non bénéfique. C’est sa vie et sa décision. Ça ne vous concerne en aucun cas, car c’est lui qui devra assumer les conséquences de ses actes. Quand vous voulez assumer les conséquences pour quelqu’un d’autre, vous êtes dans la peur, la culpabilité et non dans la responsabilité.
Accepter d’être humain. La plupart d’entre nous ont créé un idéal de perfection à atteindre qui est exagéré et faux. Nous avons souvent les mêmes exigences envers les autres. S’accepter signifie se donner le droit d’avoir des défauts et des qualités, des forces et des faiblesses, des hauts et des bas... Nous avons tous, sans exception, les deux côtés. Les idéaux de perfection sont très irréalistes et impossibles à atteindre. Voilà pourquoi une personne idéaliste est une éternelle insatisfaite. Ce n’est jamais assez bien ou parfait à son goût. Elle est aussi souvent exigeante envers ses proches, car c’est l’idéal de son ego qui dirige sa vie.
Il est facile de s’accepter lorsque nous vivons l’aspect positif d’une attitude, par exemple être patient au lieu d’impatient. Par contre, s’accepter véritablement c’est s'autoriser à vivre aussi parfois l’aspect négatif (par exemple être impatient). Si vous vous forcez sans cesse à manifester uniquement l’aspect positif, vous êtes dans le contrôle de vous-même déclenché par la peur de montrer l'aspect négatif. C'est ainsi que vous perdez de plus en plus d'énergie, car souvenez-vous que chaque fois que l’énergie est bloquée – par les effets de la peur – vous utilisez vos réserves qui finissent par s’épuiser.
En acceptant d’être tel que vous ne voulez pas (l’aspect négatif d’une attitude), vous aurez l’agréable surprise de constater que vous arriverez plus facilement et rapidement à être tel que vous voulez.
Vous accepter, c’est constater, observer, vous regarder comme si vous étiez à l’extérieur de vous-même, sans jugement ni critique.
Par exemple, vous avez été impatient avec une personne âgée et vous vous sentez coupable. Vous savez à quel point votre ego est rapide pour vous faire sentir mal en vous disant que vous devriez être plus patient envers cette pauvre personne qui ne peut pas se défendre.
Vous accepter, c’est reprendre la maîtrise de vos pensées, par exemple : Je sais qu’il aurait été préférable d'être patient, mais à ce moment j'ai atteint ma limite et ça m’a été impossible. Ce n’est pas ma préférence, mais c’est ainsi. J’ai le droit de parfois manquer de patience. Je sais que je n’aime pas moins cette personne pour autant. J’ai besoin de m’aimer aussi en me donnant le droit d’être humain. Il est impossible pour n'importe qui de toujours être patient. Je n’ai qu’à partager ce que je suis en train de penser avec cette personne en lui disant que je l’aime et que j’ai juste mal exprimé mes limites.
Vous pouvez savoir si vous vous acceptez par la façon dont vous vous sentez. S’accepter, donc s’aimer, est un baume pour le cœur et pour le corps. On peut sentir rapidement le bien-être que l'acceptation de soi apporte.
En partageant à une autre personne votre acceptation, vous aidez aussi cette dernière à s’accepter quand elle a une attitude avec laquelle elle n’est pas d’accord. Il est important de se souvenir qu’accepter ne signifie pas « être d’accord ». Accepter vient du cœur tandis qu’être d’accord, c’est avoir la même opinion, c’est parler de nos préférences, ça vient du mental, des choses apprises dans le passé.
Il ne vous reste maintenant qu'à mettre en pratique certaines de ces suggestions pour en vérifier les résultats. Le pouvoir vous revient de vivre avec beaucoup ou peu d'énergie: tout dépend de l'attitude que vous choisissez dans chaque situation.
Avec amour,
Lise Bourbeau
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- Livre Écoute Ton Corps Tome 1 ou Écoute Ton Corps - Version Homme
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