08 - Début du blogue

Mardi 31 mars

 

Dans la lignée « je décide de faire face à mes peurs », voilà une action particulièrement importante pour moi. 

J’ai un rêve : écrire des livres. 

J’écris souvent pleins de trucs que je garde, ou que je jette le plus souvent d’ailleurs. J’aime ça, écrire.

En ce début d’année 2020, j’écris sur ce que je vis pendant cette formation. Une sorte de journal, des pensées sur le fil : rien de très profond, rien de fini. Des idées en vrac.

Mais la soirée qui a suivi l’atelier sur le senti a changé la donne. Je n’ai plus envie d’écrire des pensées sur le fil. J’ai envie et besoin d’écrire un vrai texte, construit, plus profond que tout ce que j’ai pu écrire jusque-là. Plus vrai. Plus proche de moi. Sans le vernis de l’égo. 

Ce soir, je dis à mon compagnon : « Tu crois que je pourrais demander au directeur de la maison d’éditions Les Éditions ETC si ça l’intéressait de m’accompagner dans l’écriture d’un livre? Je veux écrire sur la façon dont je vis la formation ETC. »

Mon compagnon, toujours très pragmatique : « Oui, évidemment, demande-lui. »

Facile quoi. Tu veux un truc, va le demander. Pas plus compliqué que ça. Merci chéri. 

Moi, un poil moins pragmatique, me dit que « Quand même, je n’ai aucune compétence en écriture, j’écris pour moi, c’est tout »; « Il a sûrement autre chose à faire ce monsieur »; « Il va se dire que j’ai un sacré toupet, il édite Lise Bourbeau quand même, je suis qui moi ? » « Il va se moquer de moi ». Je suis en boucle là-dessus quand mon compagnon me dit : « Fais-moi voir ce que tu as écrit. »

Il prend le temps de lire les quelques lignes que je voudrais envoyer aux éditions ETC, de corriger les fautes (je serai un écrivain reconnu, mais qui fait des fautes) et me dit : « Envoie-le. »

Euh…

« Si envoie-le. Au pire, tu risques quoi? »

Eh ben, je reprends mentalement : qu’il trouve ça nul, qu’il trouve que j’ai un sacré toupet, qu’il se moque de moi. Je risque plein de trucs !!

Et lui de répondre à sa propre question : « Au pire, il te dira non. C’est tout. »

C’est tout. 

Me voilà donc devant mon ordinateur en train d’écrire un mail à Monsieur GAGNON qui ne sait pas qui je suis. En fait si, il sait, peut-être. Lors du 1er atelier en ligne sur les 5 blessures, nous n’étions que 8 participants, alors il se souvient peut-être de moi.

Je joins le début de mon texte et je clique sur « envoyer ». J’aimerai pouvoir écrire « je clique sur envoyer en toute sérénité », mais en fait quand je clique sur « envoyer », je ferme les yeux et j’ai le cœur qui bat la chamade. Je sais que mes copines les peurs sont là, chacune d’elles accompagnées de sa croyance… Les copines sortent en couple ces derniers temps! (Notez : je progresse, j’arrive à identifier mes croyances derrière mes peurs maintenant). 

Dans un de ces livres, Mike HORN écrit : « Si tes rêves ne te font pas peur, c’est qu’ils ne sont pas assez grands. »

Le mien de rêve me fait carrément flipper, donc ça va, je crois que je vois assez grand. J’accueille.

Mercredi 1er avril 2020

 

Remarquez la date : 1er avril.

En France, ce jour-là, c’est le jour des blagues. Et c’est le jour où Mr GAGNON décide de répondre à mon mail.

Il y a 365 jours dans une année… Pourquoi choisit-il le 1er avril, précisément? 

Ça y est, j’ai le cerveau en fusion…

S’il dit qu’il est d’accord pour m’accompagner dans mon projet d’écriture, c’est peut-être une blague. De très mauvais goût certes.

Mais s’il dit qu’il n’est pas d’accord, c’est peut-être une blague aussi, qui sait ? Celle-là aussi de très mauvais goût.

Et si ce monsieur avait décidé de se payer une partie de fou rire grâce à moi? Là il serait carrément méchant!

Ça y est, la partie de flipper de mes intestins a commencé.  

Ils fêtent le 1er avril au Québec ? Est-ce que seulement ils connaissent cette fête? Je décide que non, et que de toute façon, Monsieur GAGNON gère ETC alors c’est forcément quelqu’un de respectueux, pas un genre de Ricky Gervais québécois. Bien que j’adore Ricky Gervais cela dit, mais pas dans ce contexte. Pas quand ça me concerne. 

J’ai peur d’ouvrir ce mail. 

Et s’il dit « non »?

Je veux qu’il dise « oui » moi!! 

La curiosité et l’excitation prennent le dessus et je clique sur « Jean-Pierre GAGNON ». Le mail s’ouvre.

J’avale ma salive.

J’ai un sursis. Il me dit juste qu’il va prendre le temps d’étudier ma demande et reviendra vers moi.

Génial !! Il n’a pas dit non !!

Cliquez ici pour lire la suite : 09 - Les copines : Les retours

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