Le pouvoir de l'acceptation

Aujourd’hui, je veux prendre ces quelques minutes pour vous partager une mini tranche de vie qui m’a aidée à comprendre c’était quoi l’acceptation, le lâcher-prise.

Lorsqu’on entreprend un processus de développement personnel qui nous amène à faire certains changements de vie, l’acceptation est l’une des notions les plus importantes. Mais en même temps, c’est « selon moi » la notion la plus difficile à saisir. Je dis bien saisir, parce que c’est une notion qui ne se comprend pas avec la tête, mais avec le cœur. 

Il y a quelques années, j’ai décidé de faire un 180 degrés pour changer complètement de carrière. J’ai toujours voulu aider les gens à être en meilleure santé. Ça faisait 12 ans que je travaillais comme technologiste médicale dans les hôpitaux ou en recherche, mais je n’avais pas l’impression d’être à la bonne place. 

En 2011, j’avais déjà entrepris mes études à l’école Écoute ton Corps et j’ai décidé sur un coup de tête de quitter mon travail à l’hôpital. J’ai littéralement pris ma retraite! Mes collègues m’ont fait une vraie fête de retraite... à 34 ans. À ce moment-là, j’étais sur un high... Oui, oui, ça va bien aller, je vais devenir consultante et je vais avoir des clients, ça va bien se placer. Eh bien après 6 mois, ça ne se plaçait pas du tout. Je commençais à perdre confiance en moi à mesure que mon compte en banque diminuait. 

Et puis je me suis mise à paniquer et à faire de l’anxiété : j’étais tendue en permanence et j’ai commencé à faire des crises de panique. Est-ce qu’il y en a parmi vous à qui c’est arrivé? C’est plutôt impressionnant hein? Pour moi c’était un véritable enfer intérieur. Donc je faisais une trentaine de crises de panique par jour, et puis est-ce que vous pensez que j’arrivais à dormir lorsque je me couchais le soir? Non! Pour m’en sortir, j’ai tout essayé. J’ai médité. J’ai pris des produits naturels. Je suis même allée voir mon médecin, à contrecoeur, afin qu’il me prescrive des anxiolytiques et des antidépresseurs... parce que je commençais à croire que je n’y arriverais pas toute seule. Rien ne fonctionnait. Ça empirait et j’avais les effets secondaires des médicaments en plus. 

Je continuais chaque mois de suivre mes cours à l’école Écoute Ton Corps. Et puis durant un atelier, je suis allée voir Jeanne, la formatrice qui était aussi ma consultante et je lui ai dit : 

−          Jeanne, je ne sais plus quoi faire, je suis rendue au bout du rouleau. Ça fait 4 mois que je fais des crises de panique chaque jour et que je ne dors plus. Je pense même au suicide. 

−          Jeanne me répond : Julie qu’est-ce que tu fais lorsqu’une crise de panique monte? 

−          Eh bien, je panique et j’essaie de trouver ce que je peux faire pour que ça s’arrête! 

−          Et si tu pouvais juste accueillir la crise quand elle monte, lui donner le droit d’être là (même si tu n’es pas d’accord). Juste être avec toi et te donner le droit de vivre ça... Sans essayer de comprendre, sans juger la situation, sans te juger toi. Quand la crise monte, tu l’accueilles simplement, tu la prends dans tes bras, tu fais la paix avec elle, et puis tu la libères.

Eh bien, croyez-le ou non, j’ai fait ce que Jeanne m’a conseillé et au bout de 3 jours, les crises ont complètement cessé. J’ai commencé à mieux dormir, et puis tout a fini par rentrer dans l’ordre. C’est sûr que mon corps était amoché d’avoir vécu tout ça : j’avais maigri, un peu perdu mes cheveux, mais au bout de quelques semaines, tout a fini par rentrer dans l’ordre. 

Voici la leçon que j’ai retirée de cette expérience :

Je ne peux pas aller où je veux aller,
tant que je n’accepte pas où je suis ici et maintenant.

Je voulais aller vers une carrière que j’aime, qui me permet d’utiliser ma créativité et d’aider les autres, tout en ayant le temps de prendre soin de moi et en gagnant un bon salaire. C’est ça mon rêve! 

Et puis, vous savez quoi? Je crois qu’il n’arrive jamais rien pour rien, car j’ai beaucoup appris de cette expérience que je considère aujourd’hui comme un cadeau mal-emballé. Voici ce que ça m’a apporté : 

  1. J’ai cessé de juger les gens qui font un burn-out ou une dépression. Je croyais qu’ils s’apitoyaient sur leur sort ou qu’ils manquaient de volonté pour passer à l’action. Je sais maintenant à quel point on peut être paralysé quand on est là-dedans, même quand on est une personne d’action! Je comprends mieux ce que vivent mes clients qui sont dans cette situation.
  2. J’ai saisi c’est quoi l’acceptation, le lâcher-prise. Je sais maintenant que ce n’est pas abandonner la partie ou se laisser tomber. C’est juste être bienveillant envers soi-même. Accepter l’être humain qui est en train de vivre cette expérience sur le chemin qui mène vers nos rêves!

Et l’acceptation, c’est selon moi l’outil le plus puissant pour vivre une vie plus cohérente, une vie selon qui nous sommes vraiment! Et je suis fière de collaborer avec l’École Écoute Ton Corps, car notre force c’est l’intégration de cette notion d’acceptation!

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Julie Turcotte
Consultante en relation d’aide METC©
Animatrice d'ateliers de 3 heures de l’École Écoute Ton Corps

www.julieturcotte.com
(001) 418.265.9059

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